mercredi 23 décembre 2009

Blue

Humeur du jour : Optimiste
Musique du jour : For Emma, Bon Iver

-Triste distraction, car on n'y trouve pas le bonheur.


- Il se rencontre un jour, répéta Rodolphe, un jour, tout à coup, et quand on en désespérait. Alors des horizons s'entrouvent, c'est comme une voix qui crie : "le voilà ! ". Vous sentez le besoin de faire à cette personne la confidence de votre vie, de lui donner tout, de lui sacrifier tout ! On ne s'explique pas, on se devine. On s'est entrevu dans ses rêves. Enfin, il est là, ce trésor que l'on a tant cherché, là, devant vous; il brille, il étincelle. Cependant on en doute encore, on n'ose y croire; on en reste ébloui; comme si l'on sortait des ténèbres à la lumière.



Mme Bovary.

mardi 8 décembre 2009

21:35

Humeur du jour : Jemenfoutiste
Musique du jour : Move On How, Hard-fi

Il m'arrive, c'est très rare je vous l'accorde, de ne prêter attention à rien. Il m'arrive d'avoir quelques heures de repos pendant lesquelles je ne me pose pas cent mille questions et pendant lesquelles je ne pense à rien du tout. A simplement me laisser bercer, laisser courir... Si seulement c'etait aussi simple, si seulement on pouvaiot se lever un matin et se dire," aujourd'hui j'arrete". Mais ce n'est pas le cas. Jamais.

Photo Desiree Dolron... J'en suis dingue, j'adore ce qu'elle fait.

jeudi 3 décembre 2009

once upon a time

Humeur du jour : en quête.
Musique du jour : Playground Love, Air.


Tout donner, et ne rien demander. Mais attendre. Parce qu'au fond on attend toujours quelque chose de quelqu'un...


MY BABY, YOU SHOT ME DOWN

mardi 1 décembre 2009

reflexion.

Humeur du jour : Interrogative.
Musique du jour : Eleanor Rigby, The Beatles.

"Le soleil inonde le ciel

Mes jours en hiver passés à t'oublier
Où chaque seconde est une poignée de terre
Où chaque minute
Est un sanglot
Vois comme je lutte
Vois ce que je perds
En sang et en eau"

Il fait froid, le vent fait gamberger, pourquoi je ne sais pas. Les choses ralentissent en hiver, c'est un autre rythme, une autre vie, un autre monde. L'hiver est revelateur, le froid sec nous amène à faire le point sur les saisons precedentes, à ce dire que tout sera long, pesant et indecis jusqu'aux retours des beaux jours. Malgré tout j'aime l'hiver. On ne sait jamais ce qu'il nous reserve, on ne sait jamais si on en sortira mieux ou plus mal. Alors le seul moyen de le savoir, c'est d'attendre, attendre que ces longues journées d'hiver s'achevent, echelonner le temps grâce à des etapes ou des buts à atteindre. Pour aller un peu mieux. Juste un peu mieux. Faire un grand pas, même si peu de gens le remarqueront. Ne pas se soucier outre mesure de ce que les gens peuvent bien nous jeter à la figure. Ne pas se laisser detruire le morale et continuer d'y croire. De croire que tout peut changer, que nous ne sommes pas coincés dans un cercle infernal de desillusions et de perpetuelles defaites. Esperer et tenir le coup pour revoir les fleurs faire de nouveaux bourgons.

samedi 14 novembre 2009

Bribe

Humeur du jour : Extatique
Musique du jour : Re stacks, Bon Iver.

Elle est là, elle les observe... Depuis qu'elle est toute petite, cela se passe ainsi. Ils se disputent tous les soirs, pour des banalités parfois. Le moindre sujet est pretexte aux disputes, les eclats de voix arrivent jusque dans sa chambre. Dans l'encadrement de la porte, comme cachée elle les regarde. Ils sont tellement occupés à se disputer qu'il ne la remarque même plus. Leurs problèmes passent avant tout, plus rien ne va dans leur couple mais au lieu de se separer pour couper cours à cette tragedie quotidienne, ils continuent à toujours tenter de recoller les morceaux même quand il n'y a plus rien à rassembler. Elle est le temoin, c'est elle que cela fait le plus souffrir mais personne ne s'en doute, ils disent que " ce n'est qu'une enfant ", elle entend tout, elle comprend tout, elle a bien été forcée à devenir plus mature que les autres petites filles de son âge, car les disputes à la maison la force à savoir se debrouiller pour ne rien laisser paraître de sa tristesse. Elle ne cesse de se dire qu'elle fera son possible pour ne jamais devenir comme eux, pour ne jamais laisser sa famille prendre l'eau et laisser les enfants payer les pots cassés. Elle aimerait qu'ils l'ecoutent un peu, qu'ils cessent de la considerer comme un objet qui ne comprend pas ce qui se passe.

Les années passent et un jour, il part. Après des années de penibles soirées, de repas pesants, il s'en va. Elle n'a jamais eprouvée une telle joie. Elle a grandit, ils se demandent tous pourquoi elle est si secrète, pourquoi elle a tant de scrupule à montrer ses emotions mais la seule chose qu'elle pourrait leur repondre c'est que c'est eux qui l'on incités à être comme elle est desormais. Il est presque impossible de revenir en arrière. Elle recherche la perfection pour rattraper le modèle maritale de ses parents qui était si mauvais, elle s'entiche de ceux qu'ils ne faut pas, et de ceux qui ne l'aiment pas. Elle est malheureuse car elle chercher quelque chose qui n'existait qu'autrefois.

Elle espère malgré tout qu'elle va finir par trouver un bonheur qui ressemble à celui qu'elle se represente, elle est prête à accepter qu'il ne soit pas parfait, qu'il ne soit pas toujours galant, aimable, ou simplement d'humeur egale. Elle veut simplement sauver ce qui reste de ce qu'elle pense des couples avant de devenir une vieille femme aigrie, seule, rongée par le remord d'avoir laissé passer sa chance. Avant de devenir, la pauvre grand mère esseulée, qui est devenue cynique et detestable à cause de tout les tracas que la vie lui aura apporté. Avant de regretter amèrement cette vie qu'elle entame seulement, elle accepte les concessions et n'attends plus qu'une seule chose, trouver quelqu'un qui en fasse autant pour elle.

vendredi 30 octobre 2009

pensée n° 5


Humeur du jour : Endormie

Musique du jour : What Sarah Said, Death Cab For Cutie

Une petite histoire avant d'aller au lit...

Elle est assise à une table, toute seule, elle regarde sans cesse sa montre. Dans le café, il n'y a pas grand monde. Il y a seulement, un jeune couple, un vieil homme, un homme qui lit son journal, une mère et son enfant et cette jeune fille. Elle soupire beaucoup, elle semble attendre. Elle commande un chocolat chaud, une fois servie elle ne s'en occupe pas. Elle est postée de façon à voir toute personne entrant dans le café et a aussi une bonne vue sur la rue grâce à la baie vitrée. Elle ne tient pas en place, elle croise et decroise les jambes, tapote la table de ses doigts, remet sa meche sur le côté plusieurs fois. Elle semble anxieuse, c'est certain, elle attend quelqu'un. Les minutes passent, elle est pleine de manies, sans importance mais qui mise bout à bout, montre bien toute sa nervosité.
Soudain un jeune homme rentre. Il s'asseoit en face d'elle, lui prend les mains. Ils restent quelques instants à se regarder sans un mot. Il lui sourit finalement, elle le regarde. Ils parlent peu, le patron du café se prend au jeu de les observer comme il regarderait une petite pièce de theatre. Leur facon d'agir montre bien qu'il y a surement quelque chose entre eux, depuis peu. Elle parait timide et lui ne cesse de lui caresser la joue ou de lui prendre la main. Il commande un café. Elle boit son chocolat, les yeux baissés, il avale rapidement son café. Il approche sa main du visage de son amie, remet lui même la mèche en place. Elle sourit presque imperceptiblement. Il se lève, elle fait de même, ils reglent l' adition. Ils sortent du café, il marche l'un à côté de l'autre, sans se toucher comme gênés. Elle tiens l'ance de son sac, il a les mains dans les poches. Il la rapproche brusquement de lui en l'attrapant par la taille. Ils partent. Elle se serre contre lui. Ils avancent, et disparaissent au coin de la rue.

mardi 27 octobre 2009

pensée (positive) n° 4




Humeur du jour : Optimiste ou pas.
Musique du jour : Morcheeba, Living Hell.


Pour avancer, il faut nous fixer des objectifs, chercher à accomplir un destin, une idée, un projet. Ne plus abandonner nos rêves même quand on a appris il y a bien longtemps à ne pas trop rêver. Tenter de se relever encore et encore, ne plus perdre la face, eviter de se laisser aller. Chercher le moyen daimer sa vie. Chercher un moteur.



Et tomber de haut. De très haut. Une chute longue et douloureuse.

vendredi 23 octobre 2009

Pensée numero 3

Humeur du jour : Surexcitée

Musique du jour: 15 step Radiohead



Sentir l'infini besoin de le voir chaque jour. Savoir qu'il n'est pas à soi mais s'endormir avec l'idée que quelque part il pense à nous et se reveiller avec cette sensation d'avoir fait un mauvais rêve. Vouloir que les choses changent, mais esperer que les gens restent les memes.



Ne penser qu'à ça, tout le temps, peu importe ce qu'on fait, avec qui on est. Les conditions ne changent rien, absolument rien. Avoir toujours le besoin que les autres sachent qu'on existe. Ce sentir mal en cas de simple solitude. Sentir des angoisses ressugirent dès que la nuit pointent le bout de son nez. Ecouter la meme chanson 20 fois de suite, pour s'en impregner, pour noyer ses pensées, pour esperer et esperer encore. Agir en ayant toujours à l'esprit les consequences que chaque gestes pourraient avoir. Vouloir que les choses changent mais ne pas vouloir evoluer soi meme.


Ca c'est mon quotidien et cela me fatigue.


mercredi 21 octobre 2009

Pensée numero 2

Il est devant la grande fenêtre, il regarde au dehors... il est nu, il est libre de tout le poid de l'apparence et il est là et c'est deja pas si mal. Il regarde la façon dont la nuit metamorphose les rues, il regarde dehors, pour mieux penser. Pour ne pas rester etendu sur le lit, entre les draps, sur le dos à fixer le plafond. Il croit qu'elle dort, qu'il est seul avec lui-même pour mieux reflechir et faire le point. Mais elle est allongée, sur le côté, elle le fixe. Elle l'observe, elle sait qu'il fait souvent ce genre de choses mais ne se lasse pas le regarder faire. Elle ne veut pas qu'il se retourne, elle ne veut pas le deranger dans ses pensées mais juste le regarder. Elle n'aurait jamais pensée être un jour aussi proche de lui. C'est etonnant comme les choses changent. Comme on peut se retrouver un jour à faire le point et à se dire qu'on a bien parcouru du chemin depuis. Elle pourrait s'arreter, faire une pause, et mediter comme lui... mais le voir penser est presque appaisant même si on ne sait jamais vraiment à quoi il est en train de penser... Il a tellement un air perdu et lointain qu'on se demande si son corps est reellement habité. On se sent bien, tellement bien. On voudrait rester là pour toujours à le regarder, lui, tout entier...

Et puis on se reveille. On a passé la nuit à rever d'un inconnu et on commence la journée avec l'impression qu'elle va encore être etrange. On emmerge doucement d'un nouveau rêve si doux et on attaque...

Pensée negative numero 1

Il est parti un matin, on ne s'y attendait pas. Avec un sac à dos, avant même que le soleil soit levé, juste un mot sur la table de la cuisine: « puisque rien n'est à moi ici, il n'y a pas de raison pour que je restes ». Ça vous cause un terrible choc quand un être cher part, et que vous prenez conscience qu'il ne vous accorde pas assez d'importance pour vous indiquer sa destination.

Je me suis retrouvée là, seule, un peu perdue, assise sur un canapé avec des souvenirs sur les bras et des sanglots secouant mon corps. On tente de se préparer tout au long de sa vie au fait que les choses changent et qu'on a beau aimer les personnes, elles finissent parfois par vous quitter pour différentes raisons. Je m'étais pourtant imaginée que sa vie, elle devait obligatoirement se passer avec nous. On croit à toutes ses conneries ancestrales selon lesquelles, quand on a une famille on a beaucoup moins de chance de se retrouver seule. Je me suis rendue compte, que j'avais été bien crédule. Des tonnes de questions envahissent votre esprit tourmenté... comme: « qu'Est-ce que je vais dire aux enfants? », « Va-t-il se rendre compte qu'il vient de faire une erreur énorme ? ».

On croit pendant des mois et des mois, qu'il va finir par revenir, sonner à la porte, et nous laisser reprendre les choses là où il nous a forcé à les arrêter. Et puis non, rien... Le néant et le dénis totale. On est définitivement seuls. L'espoir c'est humain, tout le monde en a, alors bien sûr on se permet d'y croire ne serait-ce qu'un petit peu... Mais il faut bien reprendre une vie normale, on ne peut pas se reposer sur un retour éventuel du chef de famille indéfiniment. Alors on prend sa place, on assume deux rôles à la fois, c'est fatiguant, frustrant, on met tout le reste entre parenthèses pour leur bonheur à eux.

Les années passent, on portent tout les tracas d'une vie à bout de bras. Ils sont certes bien contents qu'on est passé notre misérable existence à les rendre heureux, mais à la première occasion ils partent eux aussi. On leur a tout donné et puis lorsqu'ils décident sans aucun remord pour nous, de partir plus loin parce qu'à part une mère froissée par la vie rien ne les empêche de voyager. On se retrouvent à nouveau, désemparé, à s'inventer des projets, que seuls nous n'avons aucune envie de réaliser. On dit aux connaissances, qu'ils sont notre fierté que maintenant on va pouvoir penser un peu à nous, et toutes les fausses pensées habituelles. Et puis on vieillit avec l'espoir qu'un jour peut être quelque un sera capable de nous remettre à flot, on imagine pour passer le temps comment se serait passer notre vie si au lieu d'épouser un abruti qui part aux premiers ennuis, on avait trouver une vraie personne de confiance. Ça réconforte et surtout ça nous fait oublier que la vie est vraiment pourrie avec certains...